Prisca et Aurélie étaient étudiantes en master IEGB à la Faculté des Sciences de l’Université de Montpellier. En tant que présidente et vice-présidente étudiantes de l’association Salon de l’Ecologie sur l’année universitaire 2021-2022, elles nous expliquent leur rôle dans l’organisation de l’évènement, ainsi que les axes d’améliorations pour les futures éditions.
« Cette expérience nous a fait sortir de notre zone de confort et nous a confrontés au monde professionnel. »
Pouvez-vous vous présenter succinctement ?
Prisca : Après mon baccalauréat, j’ai suivi le cursus master ingénierie à l’université de Montpellier, c’était l’année de la création de ce parcours. Par la suite, je suis parti étudier une année au Québec et je suis rentré en master IEGB pour m’orienter vers de la communication et sensibilisation à l’environnement, dans la filière Biodiv’com. Cette année, j’étais en stage dans une commune pour faire la communication à l’environnement autour d’un atlas de la biodiversité, et je passe actuellement des entretiens d’embauche.
Aurélie : Après le lycée, j’ai suivi une prépa BCPST, car je voulais faire vétérinaire, mais j’ai finalement intégré une école d’agronomie. C’est dans ce cadre que je suis rentré en master IEGB, je valide ma dernière année d’école en faisant un M2 au sein de cette formation. Je suis encore en alternance jusqu’à fin octobre en Polynésie française avec le bureau d’étude Marepolis et au CRIOBE (centre de recherches insulaires et observatoire de l’environnement). Je devrais être embauché ici à la fin de mon alternance et je débuterai bientôt une thèse.
Quel a été votre rôle dans le salon et pourquoi vous y êtes-vous particulièrement impliquées ?
Prisca : Je me suis dit qu’en étant dans le bureau de l’association du salon de l’écologie et en étant présidente, cela me permettrait de prendre le projet à cœur et être impliqué dans les prises de décisions. Je voulais comprendre et connaitre la façon dont on organise un évènement de grande ampleur, puisque cette année le salon passe au niveau national. J’ai aimé être en lien avec des personnalités importantes dans le milieu de l’écologie. L’enjeu de cette année c’est aussi la présence de l’OFB, de président de structures diverses et variées, c’était le gros plus de mon poste, car j’ai été au contact de ce monde-là et c’était très stimulant. J’ai aussi dû coordonner plus de 60 personnes en tant que présidente, c’était un gros challenge. Mais je pense que c’était vraiment le but du salon : savoir prendre des responsabilités.
Aurélie : J’avais également envie d’être au cœur des prises de décisions concernant cet évènement. Étant en alternance, ce n’était pas évident d’être également dans le bureau, mais j’ai quand même bien réussi à assumer mon rôle de vice-présidente. Toutefois le fait que la reprise de la pandémie ait repoussé la date du salon ne nous a pas aidés, car nous étions en stage au moment où il fallait encore beaucoup travailler dessus. Par ailleurs, nous sommes allés à la remise des prix des innovateurs de la région Occitanie, car certaines personnes primées faisaient partie de notre liste de personnes à inviter. Cet exercice n’était pas évident, car il a fallu aborder ces chercheurs ou ces associations primées avec notre statut étudiant. Cette expérience nous a fait sortir de notre zone de confort et nous a confrontés au monde professionnel.
Quelles sont vos principales attentes de ce salon ?
Aurélie : Tout d’abord d’enfin voir sa réalisation après tant de mois de travail ! Malgré le décalage horaire j’ai continué à assumer des réunions depuis la Polynésie à 3h du matin heure locale, ça a été compliqué à vivre, mais j’ai adoré apprendre à gérer un projet de cette envergure et j’espère pouvoir y assister si je ne suis pas encore en outre-mer.
Prisca : Oui, et puis voir quel est le résultat concret, faire du réseau professionnel et profiter de ce moment !
Quels sont les axes d’amélioration pour les prochaines années ?
Prisca : Un évènement avec une dimension nationale co-organisé par les étudiants n’est pas simple à gérer pour l’équipe pédagogique. Comme c’était la première année, il y a eu un certain nombre de problèmes d’organisation et ils vont vraiment devoir apprendre à trouver un équilibre entre décider de leur côté et réellement déléguer certaines choses. Prisca et moi avons eu de la chance, car nous avions des postes à responsabilité, mais ce n’est pas le cas de la plupart des étudiants qui ont vécu pas mal de pression sans comprendre les décisions qui parfois changeaient sans cesse. Malgré tout ça, je suis fière d’avoir fait entendre la voix de 60 étudiants auprès de l’équipe pédagogique.
Aurélie : C’était vraiment un projet qui a été accueilli avec enthousiasme à l’origine chez les tous les étudiants. Mais il y a eu une perte de motivation générale due aux changements de décisions répétées et dues au décalage de la date du salon à cause de la crise sanitaire. Il faut une première à tout et je suis tout de même également fière et heureuse qu’il ait enfin lieu !
Propos recueillis par Théo Tzélépoglou (Journaliste Scientifique – Ingénieur Écologue – Photographe)
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